Qui sommes-nous ?
Les enfants et les jeunes ont droit à un environnement sain et sûr.
Notre histoire
La solidarité, moteur du mouvement Terre des Hommes
En 1960, Edmond Kaiser, ancien résistant français, crée le mouvement Terre des Hommes à Lausanne. Il inscrit cette action dans la continuité d’un engagement consacré à la solidarité à l’égard des personnes en détresse sociale. Trois ans plus tard, en 1963, l’association Terre des Hommes France voit le jour à Marseille.
C’est le début d’une aventure humaine et sociale vouée dans un premier temps à la protection des enfants victimes de la guerre.
L’évolution vers la lutte contre les injustices et les inégalités
Dans les années 1970, l’association se positionne pour des actions structurelles de lutte contre la pauvreté, les injustices et les inégalités qui entraînent les situations d’abandon, de rejet ou d’exclusion sociale. De manière plus large, Terre des Hommes France oriente sa réflexion sur le droit des peuples et les conditions de vie des êtres humains.
Au début des années 1990, cette réflexion conduit l’association à recentrer son action en faveur du respect des droits humains et plus particulièrement des droits économiques, sociaux et culturels.
L’histoire de Terre des Hommes France, c’est aussi celle d’un long cheminement vers une approche alors inédite d’émancipation et d’épanouissement dans l’autonomie des populations démunies, approche permettant aux populations de vivre dignement.
En 2021, après deux années d’incertitudes, notamment sur ses ressources financières et humaines, l’association a reçu une nouvelle mission lors de son Assemblée Générale, précisant le périmètre d’action autour des droits environnementaux de l’enfance.
Terre des Hommes France s’engage avec les enfants et les jeunes dans des actions contre les causes du changement climatique et pour des solutions face à ses conséquences.
Les changements climatiques sont la conséquence des activités humaines polluantes et énergivores qui ont un impact dévastateur sur les écosystèmes et l’humanité tout entière, et des conséquences néfastes pour les enfants et les jeunes de bien des façons.
Tandis que les pays industrialisés sont largement responsables des dégradations environnementales, les effets se produisent de manière inégale et les pays pauvres et en développement sont déjà et seront parmi les plus touchés. La pauvreté devient dès lors également synonyme d’exclusion et d’impuissance contre tous les risques qui menacent la vie.
Qu’il s’agisse des phénomènes météorologiques extrêmes (grosses tempêtes, inondations, sécheresses...) ou des changements climatiques à évolution lente (comme la montée des eaux, qui peut faire bien plus de dommages qu’une catastrophe naturelle), les dégâts environnementaux menacent directement le droit à la vie, à la santé, à l’eau, à des conditions de vie décentes, au développement, au logement, à l’éducation, au travail, à la culture, ainsi que les droits des peuples autochtones.
Et alors que les moins de 15 ans représentent un tiers de la population mondiale, les enfants sont les premiers et les plus affectés par les catastrophes naturelles liées au climat et par les impacts des changements climatiques, qui menacent directement leur capacité à survivre, grandir et s'épanouir.
Si la Convention internationale des droits de l’enfant pose les principes qui devraient guider la réalisation des droits (non-discrimination ; intérêt supérieur de l’enfant comme considération primordiale ; droit à la vie, à la survie et au développement ; droit d’exprimer librement ses opinions et d’être entendu), et que de nombreux textes internationaux sur les droits humains et les droits environnementaux font référence à la qualité de l’environnement et aux droits à l’information, à la participation, et à l’accès à la justice, il n’existe toujours pas de de normes universelles contraignantes relatives aux droits environnementaux des enfants et des jeunes.
Or, seuls le développement et un plein exercice des droits fournissent les outils pour être en mesure de s'adapter aux impacts des changements climatiques et permettre des perspectives positives d'avenir.
Les dérèglements du climat complexifient également les situations humanitaires et alimentent les conflits existants ou en créent de nouveaux. Ainsi, la migration est la plus grande conséquence des changements climatiques, et les enfants qui sont alors forcés de quitter leur foyer se retrouvent dans des situations vulnérables sans pouvoir recevoir la protection nécessaire des Etats, en l'absence de définition internationalement reconnue de la notion de « réfugié climatique » et d'outils adaptés.
Cette question des droits environnementaux et des conséquences des dérèglements climatiques est un enjeu sociétal, humain et politique de tout premier plan.
L’inaction climatique a assez duré, il est impératif que des mesures urgentes et fortes soient prises pour lutter contre les dérèglements climatiques (dont certains effets sont déjà irréversibles) et protéger les populations vulnérables.
Dans la pratique, cela implique, par exemple, une nourriture saine et suffisante, une eau potable propre, un air non-pollué, un environnement sain et sûr, et des écosystèmes intacts – pour les enfants et les jeunes du monde entier, aujourd’hui et demain !
Notre organisation
Nous recherchons un effet de levier et d’union des forces, comme à travers la Fédération internationale Terre des Hommes (TDHIF), organe de cohésion de ses membres, dont Terre des Hommes France. Ce qui lui permet d’avoir une plus grande visibilité auprès des Nations unies, de l’Union européenne et dans les chantiers internationaux.
TDHIF a mis en place un modèle structurel d'organisations autonomes travaillant ensemble pour atteindre des objectifs partagés en accord avec des valeurs et des principes communs. Il s'agit d'un « réseau familial », dont les membres partagent le même nom, utilisent des méthodes similaires et collaborent ensemble lorsque cela apporte une valeur ajoutée à leurs actions.
La Fédération est composée de neuf organisations membres basées au Danemark, en France, en Allemagne, en Italie, au Luxembourg, aux Pays-Bas, en Espagne et en Suisse. Elle fonctionne grâce à un Secrétariat international (SI) basé à Genève, en Suisse, et a ouvert en janvier 2002 un bureau de liaison avec l'Union européenne à Bruxelles.
La vision de Terre des Hommes est de garantir :
« Pour chaque enfant, une enfance. A chaque jeune, l'autonomie. Chaque communauté engagée ».
C'est notre mission de faire de cette vision une réalité.
→ Nous nous battons
- pour que les droits de l'enfant soient mis en pratique,
- pour donner aux enfants l'accès à l'enfance à laquelle ils ont droit,
- pour obtenir un changement de système durable pour les enfants.
→ Nous nous mobilisons
- pour impliquer tous les acteurs concernés, du local au mondial,
- pour engager des partenaires, des compétences et des ressources,
- pour renforcer les capacités pour la protection des enfants et la mise en œuvre de leurs droits.
Terre des Hommes France est une association de « loi de 1901 », reconnue d’utilité publique.
L’association regroupe un réseau d’adhérents parmi lesquels sont élus :
- un conseil d'administration garant des orientations votées lors de l’Assemblée générale et instance décisionnelle de l’association. Les membres sont élus par l’Assemblée générale au scrutin secret, pour trois ans, à la majorité absolue.
- un comité des sages composé de trois à cinq membres élus par l’Assemblée générale pour une durée d’un an. Leur rôle est de conseiller et d'alerter sur les dysfonctionnements qu’ils seraient amenés à constater.
Terre des Hommes France est également membre de l’Alliance des Avocats pour les Droits de l'Homme (AADH) et de la Plateforme Droits de l'Homme (PDH).
Notre vision
Terre des Hommes France considère que toutes les femmes, tous les hommes et tous les enfants ont le droit à vivre dignes. Notre vision d’un développement durable et socialement juste implique le respect des droits humains fondamentaux, notamment les droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux. Parmi ces droits et face à l’urgence climatique, à compter de 2021, nous nous attachons plus particulièrement au droit de tous les enfants et de tous les jeunes sur la planète à bénéficier d’un environnement sain et sûr.
La question des droits environnementaux et des conséquences des dérèglements climatiques est un enjeu sociétal, humain et politique de tout premier plan.
Si les enfants et les jeunes sont extrêmement vulnérables, ils sont également essentiels pour anticiper, trouver des solutions, faire preuve de résilience, et peuvent donc apporter d'importantes contributions à l'adaptation aux changements climatiques ou à la prévention des dommages écologiques.
Ainsi, les enfants et les jeunes doivent être activement impliqués dans les processus de prise de décision, ainsi que dans les mesures d’adaptation et de protection du climat.
De plus, en étant conscients de la nécessité d’agir, via l’école ou même ailleurs, beaucoup d’entre eux seront en capacité de s’engager activement dans la protection de l’environnement et serviront de multiplicateurs d’opinion et d’actions. Mais il est essentiel qu'ils ne soient pas seuls face à ces problèmes.
Dans ce contexte, la société civile et les ONG qui luttent au quotidien pour agir sur les causes et les effets de ces phénomènes ont un rôle majeur à jouer.
Enfin, l’autonomisation des acteurs locaux reste une des priorités de Terre des Hommes France. Ainsi, l’association s’appuie sur un réseau d’associations partenaires agissant auprès de celles et ceux qui subissent des injustices. Ensemble, elles accompagnent les populations en leur transmettant une connaissance fondamentale des droits humains. Renforcées, ces populations deviennent, à leur tour, des acteurs locaux autonomes capables de défendre et faire appliquer leurs droits.
Notre mission
L'association de solidarité internationale Terre des Hommes France, reconnue d'utilité publique, s'engage depuis 1963 dans la lutte contre les inégalités et les injustices, et dans l'accès aux droits humains fondamentaux, en particulier ceux des enfants.
Parmi ces droits et face à l’urgence climatique, le droit de tous les enfants et de tous les jeunes sur la planète à bénéficier d’un environnement sain et sûr est une priorité.
A travers des actions de terrain, de sensibilisation et de plaidoyer, nous appliquons un principe de co-pilotage et de participation des enfants et des jeunes :
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Nous collaborons à l’international, d’égal à égal, avec des partenaires associatifs, afin de former et d’accompagner ces populations pour qu’elles puissent faire valoir leurs droits ;
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Nous agissons auprès des décideurs et institutions françaises et internationales ;
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Nous nous investissons en France dans la sensibilisation et l’éducation aux droits environnementaux.
Nos partenaires
Terre des Hommes France développe de nombreux partenariats :
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avec les associations membres de la Fédération Internationale Terre des Hommes,
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avec des associations locales en France et à l'international, portées par des jeunes ou à destination des jeunes qui agissent pour un environnement plus sain et plus sûr,
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avec tout type d'organisation permettant d'apporter un soutien financier, administratif ou logistique aux projets développés et/ou soutenus par TDHF...
Tous types de structures alignées à nos valeurs et nos actions peuvent également adhérer au réseau des Amis de Terre des Hommes France.
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